Vous passez une soirée dans un cabaret parisien dans une atmosphère chaleureuse et "chaude".
Vous sirotez votre verre et des créatures bien "réelles" vous entraînent dans leur univers à travers des morceaux choisis dans les répertoires français, allemand et américain, très jazz et très rythmé.
Une soirée signée Christian Pagès, que vous ne pourrez pas oublier.

"Les acteurs sont dessinés. Les musiciens font ce qu’ils peuvent. Le décor parait à peu près crédible, enfin à quelques éléments près. Le public me paraît à peu près présentable, presque crédible. Ils sont habillés comme des chasseurs, ou comme des palefreniers, ou encore, enfin, comme des aventuriers. Ce serait la liberté du public, son espoir de ne plus être asservi par le regard de l’autre.

Ca se passe, ça se vit, un jour come un autre, ça a lieu à une époque avancée, disons, dans longtemps, en 2000…, les carrioles ont des moteurs, ou décoleront du sol.

Le public a quitté la cravatte, le jabot, les gants. Tous se ressemblent un peu et essaient bien sûr d’être différents. Les artistes sont devenus libres et sont presque respectés. Mais le public s’y trompe encore. Les lieux de spectacles sont des lieux de culte."

l'histoire

Le cabaret fonctionne tous les soirs depuis bien longtemps. Zara, la meneuse et chef, tient ses « artistes » à la baguette. Ceux-ci sont fatigués et blasés. Les groupes de « touristes » viennent se rassasier de vibrations fortes et repartent visiter les autres « monuments » de la ville. Le petit drame humain nourrit le spectacle, qui s’enrichit de chaque nouvelle crise.Et pourtant, chacun est à sa vraie place. Et la soirée se déroule sans plus d’encombre qu’à l’habitude.